Il m'arrive parfois de repenser à quelqu'un... Quelqu'un qui m'a marqué et pour qui je voudrais écrire quelques mots. Quelqu'un qui n'a eu besoin que d'un regard, même involontaire, pour me faire ressentir quelque chose d'unique. Quelqu'un qui, malgré tout ce que j'ai connu depuis, malgré toutes les expériences que j'ai eu, me laisse sans réponse. Est-ce toutes les larmes versées d'un amour échoué qui me font l'écrire ? Est-ce son incompréhension, son silence, ou pire, son indifférence ?
Savez-vous que l'indifférence, c'est cet entre-deux qu'il y a de pire pour votre interlocuteur ? Il ne devrait même pas être permis de ne rien éprouver : On ne peut pas rester totalement indifférent face à quelqu'un qui s'exprime. Alors détestez-le, aimez-le, mais au moins faites quelque chose. L'indifférence vous plonge dans le vague et dans l'ignorance, vous remet chaque jour en question : "Ai-je une chance ?".
Je ne voudrais pas nier que je raconte ici une histoire très ciblée et un sentiment hélas rencontré de façon un peu trop abrupte, mais quitte à m'exprimer directement, autant en profiter pour vous faire la morale : N'ignorez jamais l'interlocuteur à qui vous ne voulez pas faire de mal. Peut-être que cette indifférence vient pour la plupart d'une incapacité à trouver des mots, alors forcez-vous, essayez de trouver quelques mots simples, mais au moins parlants, pour l'autre, pour ne jamais le laisser dans le vague. C'est aussi une question de franchise, vous savez ? Je pense qu'il y a toujours une paire de mots à balbutier envers la personne qui vous offre son coeur.
Mais après tout, sans doute que cette personne là a su trouver quelques mots ou au moins un léger sourire, dans toute sa timidité, dans toute sa gêne, dans toute sa peur... Sans doute qu'elle a fait de son mieux, même si elle ne pouvait pas m'apporter le bonheur que je lui demandais. Alors malgré tout, je ne l'oublierai jamais. Et aujourd'hui, je sais que ce n'est plus de l'amour que je ressens pour elle. Pourtant, j'y pense encore, souvent, et je ne saurais dire pourquoi... Peut-être un amour trop marqué, bien que passé. Mais alors, si ce n'est plus de l'amour, et que ce n'est malgré tout pas de l'amitié, qu'est-ce ? De la nostalgie ? Quel est cet entre-deux que je ne saurais dire ?
J'ai reçu beaucoup de messages au sujet de ce billet après coup, apparemment la devinette sur la personne a beaucoup plu. Alors il faut savoir que chaque mot à son importance et que la personne visée est parfaitement définie ici. Notamment, c'est une personne que j'ai aimée "au premier regard", comme dit au premier paragraphe, ce qui exclut toute rencontre à distance... Elle était bel et bien physique, et surprenante.
Mais après tout, sans doute que cette personne là a su trouver quelques mots ou au moins un léger sourire, dans toute sa timidité, dans toute sa gêne, dans toute sa peur... Sans doute qu'elle a fait de son mieux, même si elle ne pouvait pas m'apporter le bonheur que je lui demandais. Alors malgré tout, je ne l'oublierai jamais. Et aujourd'hui, je sais que ce n'est plus de l'amour que je ressens pour elle. Pourtant, j'y pense encore, souvent, et je ne saurais dire pourquoi... Peut-être un amour trop marqué, bien que passé. Mais alors, si ce n'est plus de l'amour, et que ce n'est malgré tout pas de l'amitié, qu'est-ce ? De la nostalgie ? Quel est cet entre-deux que je ne saurais dire ?
J'ai reçu beaucoup de messages au sujet de ce billet après coup, apparemment la devinette sur la personne a beaucoup plu. Alors il faut savoir que chaque mot à son importance et que la personne visée est parfaitement définie ici. Notamment, c'est une personne que j'ai aimée "au premier regard", comme dit au premier paragraphe, ce qui exclut toute rencontre à distance... Elle était bel et bien physique, et surprenante.
La timidité empêche souvent de s'exprimer comme il le faudrait ; elle rend maladroit(e), et fait réagir d'une façon parfois incompréhensible pour les autres. Pas étonnant qu'à l'époque, tu aies été profondément blessé de sa réaction et de son apparente indifférence.
RépondreSupprimerPour avoir connu quelque chose de similaire autrefois - je t'en ai parlé, je crois - je me permets de tenter une définition de cet entre-deux dont tu parles. Je pense qu'il s'agit d'un soupçon de nostalgie par rapport à ce qui aurait pu être sans cette indifférence, mêlé à un reste de tendresse qui n'a plus rien d'amoureuse pour la personne qui nous a fait souffrir sans le savoir. Voilà comment je définirais cet entre-deux. Mais peut-être le ressens-tu différemment ?
Non ça ressemble à peu près à ça. :) "Tendresse" est un bon choix de mot. ;)
RépondreSupprimerHihi ! De rien.
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