Est-ce mieux d'être aimé par dix personnes et détesté par quatre-vingt-dix, ou est-ce mieux d'en laisser cent indifférentes ?
Réflexion qui m'est venue naturellement, sans trop y penser, juste par divers contextes et situations... Je constatais comme nombre de gens essayent de se montrer arrangeants en toutes circonstances, ou tout simplement le plus neutre possible, afin de ne choquer personne. Et en contrepartie, je trouve que cette neutralité rend fade. Elle gomme les traits de caractère, elle efface la personnalité. On n'est plus aimé, on n'est pas détesté non plus... on passe inaperçu. On ne reste pas dans les mémoires, on n'a aucune existence dans les souvenirs des autres.
Si on nous a donné nos caractères qui font notre unicité à chacun, n'est-ce pas justement pour en faire ressortir autant le bon que le mauvais, pour s'affirmer avec nos convictions et nos sentiments, avec tout ce qui nous tient à coeur ? Ça ne plaira pas à certains, c'est vrai... mais ça en marquera d'autres. On se fera des amis, des ennemis, mais au moins on restera dans les mémoires.
Ou alors, est-ce notre société qui nous force, sans le dire vraiment, à devenir neutre à la limite de l'insipide ? Est-ce encore une fois une norme du "politiquement correct" ? Heureusement que je ne le suis pas, alors.
Société juge à tout va. Ne nous encourage pas à nous exprimer. Crainte d'être moqué, exclu, banni.
RépondreSupprimerLa conformité gagne. Standardisation des modes de pensée et des comportements. Le pragmatisme tue fantaisie et sensibilité...
Rien de plus vrai. "Sortir du lot" en affichant clairement ses convictions et sa façon d'être est souvent mal vu, hélas. D'un autre côté, les amitiés qu'on s'attire en étant ainsi sincère sont plus intéressantes que les relations que l'on crée en essayant de se fondre dans la masse.
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