Un nuage qui cache les étoiles...
Des flocons qui tombent...
Un reflet sur l'asphalte...
Deux lumières rouges qui sortent soudain de l'obscurité...
Le bruit du verre qui éclate...
Le vent de la mort qui souffle."
Non, ce n'est pas le dernier texte de sensibilisation à la sécurité routière, qui en soi m'importe peu, mais une simple métaphore. N'avez-vous jamais remarqué à quel point, en tous domaines, une petite chose peut faire s'effondrer tout un monde en une fraction de seconde ? Le bonheur de toute une vie peut s'écraser en une seule phrase, et pourtant on ne cesse de s'y attacher, à ce bonheur. On veut le construire, on veut se battre pour l'atteindre, on veut l'obtenir et le brandir comme un trophée à ton son entourage. Jusqu'au jour où le mauvais flocon fera déraper le tout. Un mauvais flocon dont l'arrivée n'avait jamais été signalée. Un mauvais flocon qui n'avait rien à faire là, si innocent, aléatoire et imprévisible, si bénin et pourtant si incroyablement destructeur...
On ne marche que sur du cristal. Des feuilles de cristal. Au-dessus, il y a ce bonheur. En-dessous, c'est le malaise, le regret, l'oubli et le néant.
Intéressant. Il suffit effectivement de peu pour bouleverser une existence entière. Finalement, nous ne sommes pas plus en sûreté en ce monde que les insectes qui peuvent être noyés, écrasés par une goutte de pluie... Un rien peut nous détruire - physiquement bien sûr, mais aussi moralement.
RépondreSupprimerLe flocon, parfois arrive soudainement, et parfois était la depuis bien longtemps et on avait la force ( ou la faiblesse) de l'ignorer...
RépondreSupprimerUn flocon, un grain de poussière, tout peut changer d'une seconde à l'autre. Mais c'est aussi pour cela que le bonheur est si précieux.
RépondreSupprimerD'accord avc le com d'Olivia. J'ajoute que la plupart du temps le bonheur est éphémère. Et quand il est là, parfois, on oublie de l'apprécier à sa juste valeur. Ou on ne sait pas le faire, car on demande trop, on voudrait encore plus de bonheur. Et la sagesse serait de se contenter de petits bonheurs. Mais la sagesse...n'est pas toujours "passionnante"...
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