- "Je n'ai pas connu Inari. Cependant, à sa demande, je vais écrire sur son hôte, tâche difficile pour moi qui n'ai jamais écrit que pour rêver ou pour disserter. Qu'importe. Là n'est pas le sujet."
Je suis sûre, Inari, que tu ne me contrediras pas si je dis que cet homme qui t'a donné vie dégage une aura particulière. La première fois que je l'ai vu, avant même que nous nous parlions, j'ai été frappée par sa décontraction et sa sûreté de soi. Lui ne m'avait pas encore vu. Il attendait sur le quai de la gare, son regard bougeant en tous sens...
Son regard... C'est la deuxième particularité que j'ai remarqué chez lui : ces grands yeux sombres et pénétrants, que je n'osais pas fixer malgré la tentation ; car ces prunelles-là donnaient l'impression que si elle vous capturaient, il serait impossible de s'en détacher. Bref, il dégageait – et dégage toujours ! - un charisme indéniable, et je suppose, Inari, que de là vient ton propre rayonnement. Après tout, toi aussi tu auras ravagé les coeurs...
Sans l'avoir connu à l'époque où il vivait à travers toi, j'en ai entendu et lu suffisamment, je pense pour pouvoir te définir. Je ne doute pas, puisque c'est toi qui t'exprimes ici, qu'il t'ait doté d'une vie propre, d'un caractère bien à toi. Mais tu partages avec lui ce regard critique sur le monde - non pas critique au sens de désobligeant, je te rassure tout de suite ; mais en ce que tu réfléchis sur ce que tu observes – et ce sens profond de l'observation. Il est agréable de lire tes réflexions, parce qu'elles sont construites, ce qui me prouve que tu es dotée d'un esprit logique et méthodique – comme lui. Par ailleurs, je dirais que vous êtes tous deux complémentaires. Lui aime à rire, toi tu es sérieuse, en tout cas dans tes articles. Il lui plaît d'écrire parfois des poèmes, de porter jugement sur de la musique, tu n'écris que des articles de réflexion sur le monde et la société humaine. Enfin, tu es avant tout un avatar de jeu qui vit sur le web, tandis qu'il mène son existence dans la vie réelle. Oui, vous vous complétez fort bien, à tel point que je pourrais être jalouse si je ne savais pas que tu es une facette de lui.
Quand je l'ai connu, j'étais une fille timorée, timide, qui n'osait pas le regarder en face. Sans doute Eryndel, mon alter ego, aurait-elle plus facilement noué contact avec toi si elle avait arpenté les mêmes régions du web que toi. Et moi-même, avant de le rencontrer en chair et en os, parlais assez facilement avec lui sur MSN... sous ce pseudonyme, toujours.
Cependant, grâce à ses taquineries, à sa prévenance, à son entrain, à son aplomb, j'ai fini par changer. Grâce à lui, je suis devenue plus extravertie, plus sûre de moi. J'ai cessé d'hésiter à prendre des initiatives, je me suis mise à aller au-devant des gens, à oser donner mon avis. Il vous a fallu beaucoup de patience à tous les deux – oui, toi aussi, Inari, car tes écrits y sont partiellement pour quelque chose – pour parvenir à ce résultat, mais je m'en suis rendu compte très récemment, au travail, où l'on m'a confié cette année quelques responsabilités. Oh, certes, il me reste encore à progresser dans cette voie, mais il est certain qu'avec votre aide, je parviendrai à accomplir ce chemin vers l'épanouissement de soi jusqu'à son terme. Alors, merci à toi, Inari, et merci à lui.
Merci de m'avoir permis de donner mon avis sur toi, Inari !
RépondreSupprimerBonjour Inari, je découvre ton petit univers par le biais de ta tendre Chérie. J'y ai lu sur son blog un de tes poèmes que j'ai beaucoup apprécié. J'espère avoir la chance de te relire à nouveau car j'aime beaucoup la poésie. Je te souhaite de passer une belle journée, amicalement, Plumedor.
RépondreSupprimer...Je joints mon url que j'ai oublié. A bientôt! Plumedor.
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