J'ai tendance à penser que chacun de nous peut être symbolisé par un animal, par ses traits de caractère, son comportement... Les animaux offrent souvent des personnalités "caricaturées" et très figées dans l'imaginaire collectif. La colombe qui représente la paix, l'écureuil et son épargne... le renard et sa ruse.
Rapidement, je me suis placée sous le signe du renard, ou plutôt "kettu" une fois traduit dans "ma langue", si je peux dire ça... Si on en croît l'imaginaire classique, le renard est associé à la flatterie, au mensonge, à la malice et à la ruse. Tout ceci me décrivait fort bien, et ce n'est pas mon entourage qui m'aurait contredit à ce niveau là... Et puis un renard, ça cherche, ça passe ses journées à renifler partout, à guetter les mouvements... Le museau plongé dans l'herbe ou dans la neige, le renard cherche inlassablement, alors... quoi de mieux, pour une personne qui se cherche elle-même ?
L'anecdote amusante à raconter, c'est qu'Inari est aussi une divinité japonaise, symbolisée par un renard, et que... je n'en savais rien, au moment où je suis "venue au monde", ni même au moment où j'ai choisi un renard pour symbole. Le hasard ? Le destin ? Je ne sais pas. Mais il y a certaines coïncidences qui parfois surprennent.
Je pense que tout le monde se cherche à un moment ou un autre et de différentes façons, mais tes récits montrent bien le long chemin que tu as parcourus pour en arriver à aujourd'hui, partager son expérience, en débattre demande aussi un travail important sur soi que je salue au passage et aimerai égaler...
RépondreSupprimerPhant,
C'est juste... Difficile d'en dire davantage, Phant a fait le tour de la question en ce qui concerne la recherche de soi.
RépondreSupprimerCeci dit, la coïncidence entre le choix de ton peudonyme et le fait de t'identifier au renard est extrêment intéressante en ce qu'elle souligne à quel point les sonorités des noms ont une signification intrinsèque dont on n'a pas toujours conscience, mais qui n'en influence pas moins notre choix de pseudonyme,comme si, sans la connaître, on la pressentait.
Certaines consonnances nous parlent plus que d'autres, nous attirent, et cela varie d'une personne à l'autre.
Rimbaud n'avait pas tort en attribuant des couleurs aux voyelles, finalement... pas plus que Proust, qui se figurait les lieux qu'il ne connaissait pas en fonction des sonorités de leurs noms.