A certains moments de la vie, on a peur de grandir. On aimerait rester dans l'innocence de l'enfant, dans la désinvolture de l'adolescent, dans l’insouciance du jeune adulte. Quoi de plus normal, tant ces périodes de la vie ont leurs côtés magiques, et attirants ?
Et pourtant, comment expliquer qu'on ait également envie de grandir ? On a envie de pouvoir se débrouiller seul, d'accomplir ses projets, de vivre sa vie et non plus de suivre celle des autres, et pour ça, il ne faut plus être un enfant, ni un adolescent.
Doux paradoxe, n'est-ce pas ? Finalement, n'est-ce pas merveilleux que ces périodes se succèdent et qu'on puisse goûter à toutes, petit à petit, malgré les aléas de la vie ?
Allez, grandis, petite chenille, ouvre tes ailes et vole vers la suite de ta vie.
Même jeune adulte, on ne peut accomplir tous ses projets, ceci dit ; et en vieillissant l'on n'est pas certain de parvenir à mettre en oeuvre ceux qui ne l'auront pas été dans la jeunesse.
RépondreSupprimerMalgré tout, l'espoir d'y parvenir plus tard continue à nous pousser vers le futur, à nous faire manquer une partie des trésors du présent. L'équilibre dont tu parles - aptitude à goûter le moment que l'on est en train de vivre et bonheur anticipé à l'idée d'accomplir ses rêves dans le futur - est très difficile à trouver.
Peut-être même les obstacles à la réalisation de ces rêves finira-t-elle par décourager et par entraîner, au lieu de cet espoir d'un futur meilleur, la sensation d'un vide impossible à combler.
Mais tu as remarqué comment sont les gens ? Au lieu d'être heureux et de profiter de chaque période, ils regrettent de ne pas être adultes quand ils font face aux contraintes de l'adolescence, et regrettent de ne pas être adolescents quand les difficultés de l'âge adulte se présentent. :)
RépondreSupprimerC'est bien ce à quoi je fais allusion à la fin de mon commentaire, oui !
RépondreSupprimerChaque étape a son intérêt que l'on soit chrysalide, cocon, papillon ou cigale, c'est la chaîne de la vie qui s'installe, se forme, se peaufine. Tous les apprentissages observés en étant chez les parents, puis acquis petit à petit avec une autonomie grandissante donnent consciemment ou inconsciemment la force au papillon que nous devenons tous. Ensuite on se souhaite bon vol avec le plus d'amour possible.
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