On me souffle à l'oreillette que j'oublie de garder ce petit bout d'Internet en vie... oups. Toutes mes excuses !
Vous savez, c'est parce qu'en ce moment, j'écris, enfin j'essaye. Une nouvelle, au départ. Puis plutôt un roman. Quelque chose qui regroupe un peu mes pensées d'ici, les organise, et essaye d'en faire quelque chose de cohérent, et de logique. Ce n'est pas si évident. Déjà, il faut se mettre dans l'ambiance. Je ne sais pas pour vous, mais j'ai du mal à écrire des choses tristes si je ne suis pas moi-même triste, ou alors c'est édulcoré et fade.
Comme vous allez me dire que j'ai qu'à écrire des trucs heureux alors, j'ai préparé la réponse, attendez... Ah, voilà. "Oui, mais ça ne me ressemblerait pas.". Non, c'est juste que chacun écrit les choses qui lui parlent, non ? Et le monde rose des Bisounours, ce n'est pas forcément ma tasse de thé, je dois dire.
Alors comme j'ai pas envie de me déprimer non plus, je me fais un cadre, avec la musique qu'il faut, les lumières qu'il faut... j'attends le moment opportun pour écrire, celui où mes émotions défilent à toute vitesse. C'est pareil pour le blog, ici, je ne peux pas toujours inventer de nouvelles choses à écrire. Si ça ne vient pas du coeur, je préfère que ça ne vienne pas du tout.
Est-ce qu'au final, pour essayer d'écrire quelque chose de censé, plein d'émotions, crédible et solide à la fois, je dois me rendre moi-même un peu triste afin d'y donner du contour et des sentiments plus vrais ? Probablement. Ce n'est pas grave, tant que ces pensées profitent à d'autres, qui pourront réfléchir à ce qu'est le malaise humain, et essayer de l'éviter.
Et puis moi, j'ai l'habitude.
Et puis moi, j'ai l'habitude.
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