Créer du bonheur, c'est combler la souffrance. Vous le savez non ? Allons, restez terre à terre si vous le voulez mais voyez cet exemple évident : L'alcoolisme. Je souffre donc je bois, je bois donc je suis joyeux. D'accord, c'est résumé. Mais c'est faux ? Et encore, cet exemple simple est largement plus vicieux, car la souffrance est comblée par un bonheur qui engendre une autre souffrance...
C'est pareil partout, même dans les moindres mesures. Pourquoi vous vous amusez ? Pour oublier le quotidien. Et hop, un "bonheur" contre une "souffrance". Quoi ? Le quotidien c'est une souffrance ? Allons... osez dire que vous ne l'avez jamais pensé. Je ne vous croirai pas.
Je crois que c'est ce qui se passe en mon hôte. Souffrance, alors bonheur, refuge dans les jeux... Vous savez, les jeux, c'est pas juste un truc de gamin. Ca, c'est ce que l'effet de masse essaye de dire. Mais finalement, ces trucs, c'est une planque de réfugiés du chagrin, de blessés de guerre, cette guerre du quotidien, contre les douleurs de la vie, qu'une bataille ne suffit pas à terminer. Oh je peux l'affirmer. Tout mon entourage sur ce jeu, là, en est victime. Et je suis peut-être leur perception du bonheur, à certains, leur rêve, leur échappatoire. Alors ne les lâchons pas. Parce que chacun, vous, et moi, on a nos souffrances, mais on fait le bonheur d'un autre. Faut pas rester seuls, et tristes... Faut pas.
Beaucoup, BEAUCOUP, plus facile à dire qu'à faire, la fin. :-(
RépondreSupprimerTrès intéressant :) ta réflexion sur le bonheur est avisée, et le conseil final est juducieux aussi.
RépondreSupprimerd'ou l'utilisation du mot "console" de jeux... il y a la un double sens perturbant...
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