Ce blog est un assemblage de pensées, fruits de mes expériences et de mon vécu. On y trouve à la fois une part personnelle, sous forme de récit, et d'autres articles plus "hors du temps", à savoir réflexions, essais, poèmes, ou nouvelles... Peut-être que certaines choses sont un peu terre-à-terre, mais j'essaye ici de transmettre les sentiments de la façon la plus spontanée possible. L'objectif du blog est donc de partager quelques pensées "au naturel", probablement discutables, sans prétention, sur le malaise humain en général, mais aussi sur le bonheur, et enfin, des choses assez vastes telles que l'amitié, le mensonge, l'amour, la confiance, la tristesse, la nostalgie... Bonne lecture !

dimanche 18 septembre 2011

Tristesse choisie

Parfois, on a envie de se rappeler un peu de chagrin, via quelque mélancolie automnale ou autre nostalgie passagère. Parfois on se sent simplement stupide quand on sourit. Curieux, non ?

Et pourtant, il y a des moments où on se sent élevé par le chagrin, parce qu'être soucieux, c'est avoir besoin de réfléchir, de penser, c'est faire travailler l'esprit... et que souvent, l'être heureux passe pour quelqu'un sans ennuis, qui n'a pas à se soucier de quoique ce soit, qui ne réfléchit pas...

Non pas qu'être triste soit vraiment un plaisir, mais on y trouve davantage d'expérience que dans le bonheur. D'ailleurs ceux qui ont un passage difficile le reconnaissent : ils en ressortent plus forts.

Et l'enfance facile, est-elle un vrai cadeau ? Pas sûr. Quand on se casse les dents sur un sérieux problème une fois livré à soi-même, et qu'on a aucune expérience des difficultés, on en ressort parfois en mauvais état... si on en ressort.

Peut-être est-ce là la base de quelques comportements dépressifs, convaincu qu'on est plus réfléchi dans la tristesse que dans le bonheur. Un désir inavoué d'esquiver la simplicité... et de s'endurcir.

3 commentaires:

  1. L'avant-dernier paragraphe me fait penser à quelqu'un... à la différence près qu'on m'a aidée à en ressortir plus ou moins indemne.

    Je suis d'accord avec toi quand tu dis que l'on ressort plus fort des épreuves désagréables ; cependant j'y mettrais un bémol : parfois, les passages éprouvants sont trop difficiles pour nous et l'on en ressort non pas plus fort mais affaibli, brisé, anéanti - un peu comme celui ou celle qui, après une enfance trop facile, se heurte à la dure réalité de la vie sans soutien aucun.

    Sinon, tout me paraît juste et logique dans cette réflexion.

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  2. Tu as raison, mais c'est un peu ce que je dis aussi : plus tard ça arrive, plus ça fait mal, potentiellement.

    C'est le risque aussi à vouloir se sentir "réfléchi" grâce à la dépression, on s'y complaît, et on en sort en mauvais état... si on en sort.

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  3. On ne sort pas indemme des épreuves.Celui ou celle qui connait une enfance heureuse, c'est beau et c'est un immense cadeau de la vie. Mais si de terribles épreuves le surprenne, soit il affrontera avec courage cet état, soit il baissera les bras..Ce qui est important de cette situation
    c'est aussi d'être bien entouré, ça a une importance capitale. La dépression nous fait réfléchir.

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