Ce blog est un assemblage de pensées, fruits de mes expériences et de mon vécu. On y trouve à la fois une part personnelle, sous forme de récit, et d'autres articles plus "hors du temps", à savoir réflexions, essais, poèmes, ou nouvelles... Peut-être que certaines choses sont un peu terre-à-terre, mais j'essaye ici de transmettre les sentiments de la façon la plus spontanée possible. L'objectif du blog est donc de partager quelques pensées "au naturel", probablement discutables, sans prétention, sur le malaise humain en général, mais aussi sur le bonheur, et enfin, des choses assez vastes telles que l'amitié, le mensonge, l'amour, la confiance, la tristesse, la nostalgie... Bonne lecture !

dimanche 27 novembre 2011

Martyrs, plaignez-moi !

Beaucoup de gens aiment se plaindre. Ils aiment raconter leurs malheurs, ils aiment qu'on les réconforte... En fait, non, ils s'en fichent pas mal d'être réconfortés, ils veulent juste étaler leurs p'tits chagrins, parler d'eux ! Quoi, c'est ce que je fais ici ? Oui, c'est vrai, je parle de moi. Plaintes en moins.

J'ai moi-même eu quelques soucis par le passé, et du coup, je réceptionne... assez mal les pleurnicheries futiles de mes semblables (sont-ils bien semblables ?), je dois bien l'avouer. Je n'aime pas me plaindre. Je considère que les gens n'ont rien à m'apporter si je me plains, et que je vais même les mettre mal à l'aise. C'est un concept de politesse, je n'aime pas imposer ma vie aux autres, surtout si on ne me demande rien. Je n'attends pas vraiment de compassion, et les "Allez, ça va s'arranger." ont au contraire tendance à me rendre assez nerveuse. C'est tellement faux. Qui sont-ils pour croire que les choses vont s'arranger ? Des devins ?

Certains sous-entendent alors des soucis dans l'espoir qu'on les questionne. Le but, c'est vraiment qu'on finisse par leur demander pourquoi ils parlent sur un ton si malheureux... Et alors là, c'est parti ! Si en plus on s'intéresse à eux, tout est fini ! Il faut dire qu'à nous inviter à demander des dizaines et des dizaines de fois, on finit par poser des questions, par pure politesse, règles sociales. C'est se faire du mal, le plus souvent, et se mettre un face d'une conversation très ennuyeuse.

Le plus fourbe est encore celui qui se plaint sans rien connaître de vous, alors que vous avez vécu bien pire que son ongle incarné ou le rhume de son chat. Cependant, celui-ci pense que vos problèmes ne sont rien à côté des siens, et du même coup, il fait tout une fierté de ses soucis, du type "Regarde, moi j'ai une vie difficile, et pourtant je tiens bon ! T'as vu comme je suis fort ?". C'est fatiguant. C'est très égocentrique, aussi.

Ne jamais demander aux pleurnichards s'ils vont bien. Non, surtout jamais... si vous tenez à finir vos journées autrement qu'à essuyer le mur des lamentations ! Et il est grand.

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