Ce blog est un assemblage de pensées, fruits de mes expériences et de mon vécu. On y trouve à la fois une part personnelle, sous forme de récit, et d'autres articles plus "hors du temps", à savoir réflexions, essais, poèmes, ou nouvelles... Peut-être que certaines choses sont un peu terre-à-terre, mais j'essaye ici de transmettre les sentiments de la façon la plus spontanée possible. L'objectif du blog est donc de partager quelques pensées "au naturel", probablement discutables, sans prétention, sur le malaise humain en général, mais aussi sur le bonheur, et enfin, des choses assez vastes telles que l'amitié, le mensonge, l'amour, la confiance, la tristesse, la nostalgie... Bonne lecture !

mercredi 15 décembre 2010

Anniversaire

Hé ! Vous savez que ça fait pile un an que je gribouille mes histoires ici ? J'ai fait des pauses, certes, mais à regarder derrière, j'trouve qu'y'a eu de la matière, et de l'évolution, forcément... On parle un peu moins de mon histoire avec le temps, et plus de mon état d'esprit.

Alors en ce jour, un message différent, non pas pour prétendre vous apporter quoi que ce soit, mais pour que vous me disiez ce que vous avez apprécié de lire sur ce blog en un an ! Quels sujets vont ont plu, quels mots vous ont parlé ? A vous la parole, je la reprends au prochain message !

mardi 7 décembre 2010

Aimer

Sujet sensible s'il en est...! Dès qu'on parle d'amour, on a droit aux réactions les plus folles, tant enivrées que choquées, on a droit à de l'affection, de l'attachement, mais aussi de la crainte, de la méfiance...

On pourrait écrire des pages et des pages sur l'amour, nombreux sont ceux l'ayant fait d'ailleurs. On pourrait disserter nuit et jour sur des sujets tels que "L'amour vaut il mieux que l'amitié ?". Parlons-en, tiens. Une amitié avec une touche d'amour n'est-elle pas cent fois plus forte qu'une amitié plus simple ? Cet amour renforce le lien, façonne l'intérêt de l'un pour l'autre, donne une pointe de magie. Oh, je ne parle pas là de choses corporelles, croyez-moi, loin de moi ces viles pensées... Restons sages.

Vous allez me demander, peut-être, comment avoir une pointe d'amour dans les amitiés si on aime déjà quelqu'un d'autre ? C'est là que je me pose moi-même la question, quand beaucoup disent qu'on ne peut aimer qu'une seule personne... S'agit-il là d'un "contrat" psychologique fixé ? S'agit-il d'un code de conduite ? S'agit-il d'un manque de franchise sur ses propres sentiments, ou peut-être s'agit-il simplement de fermer les yeux sur certaines choses pour se voiler la face, et se croire plus "droit" ? Admettons que vous aimiez quelqu'un et que vous vous attachiez à quelqu'un d'autre, votre sentiment pour la première personne doit-il influer votre sentiment pour la seconde ? A mon avis, non, il doit influer votre conduite, l'usage de vos mots, vos actes, mais pas vos sentiments. Un sentiment réel et honnête doit venir du coeur et non de la raison, c'est pourquoi je crois possible d'aimer, à divers degrés, d'autres personnes que le seul élu de son propre coeur. Et ce n'est pas forcément un mal à stigmatiser.

Est-ce que les gens qui arrivent à aimer plusieurs personnes à divers degrés doivent culpabiliser ? Ils sont peut-être simplement plus honnêtes, plus expressifs, plus francs avec eux-mêmes et leur entourage. On s'impose déjà de nombreux codes de conduite, n'allons pas nous imposer un code des sentiments.

dimanche 5 décembre 2010

Réalité (par Elodie)

- "Je n'ai pas connu Inari. Cependant, à sa demande, je vais écrire sur son hôte, tâche difficile pour moi qui n'ai jamais écrit que pour rêver ou pour disserter. Qu'importe. Là n'est pas le sujet."

Je suis sûre, Inari, que tu ne me contrediras pas si je dis que cet homme qui t'a donné vie dégage une aura particulière. La première fois que je l'ai vu, avant même que nous nous parlions, j'ai été frappée par sa décontraction et sa sûreté de soi. Lui ne m'avait pas encore vu. Il attendait sur le quai de la gare, son regard bougeant en tous sens...

Son regard... C'est la deuxième particularité que j'ai remarqué chez lui : ces grands yeux sombres et pénétrants, que je n'osais pas fixer malgré la tentation ; car ces prunelles-là donnaient l'impression que si elle vous capturaient, il serait impossible de s'en détacher. Bref, il dégageait – et dégage toujours ! - un charisme indéniable, et je suppose, Inari, que de là vient ton propre rayonnement. Après tout, toi aussi tu auras ravagé les coeurs...

Sans l'avoir connu à l'époque où il vivait à travers toi, j'en ai entendu et lu suffisamment, je pense pour pouvoir te définir. Je ne doute pas, puisque c'est toi qui t'exprimes ici, qu'il t'ait doté d'une vie propre, d'un caractère bien à toi. Mais tu partages avec lui ce regard critique sur le monde - non pas critique au sens de désobligeant, je te rassure tout de suite ; mais en ce que tu réfléchis sur ce que tu observes – et ce sens profond de l'observation. Il est agréable de lire tes réflexions, parce qu'elles sont construites, ce qui me prouve que tu es dotée d'un esprit logique et méthodique – comme lui. Par ailleurs, je dirais que vous êtes tous deux complémentaires. Lui aime à rire, toi tu es sérieuse, en tout cas dans tes articles. Il lui plaît d'écrire parfois des poèmes, de porter jugement sur de la musique, tu n'écris que des articles de réflexion sur le monde et la société humaine. Enfin, tu es avant tout un avatar de jeu qui vit sur le web, tandis qu'il mène son existence dans la vie réelle. Oui, vous vous complétez fort bien, à tel point que je pourrais être jalouse si je ne savais pas que tu es une facette de lui.

Quand je l'ai connu, j'étais une fille timorée, timide, qui n'osait pas le regarder en face. Sans doute Eryndel, mon alter ego, aurait-elle plus facilement noué contact avec toi si elle avait arpenté les mêmes régions du web que toi. Et moi-même, avant de le rencontrer en chair et en os, parlais assez facilement avec lui sur MSN... sous ce pseudonyme, toujours.

Cependant, grâce à ses taquineries, à sa prévenance, à son entrain, à son aplomb, j'ai fini par changer. Grâce à lui, je suis devenue plus extravertie, plus sûre de moi. J'ai cessé d'hésiter à prendre des initiatives, je me suis mise à aller au-devant des gens, à oser donner mon avis. Il vous a fallu beaucoup de patience à tous les deux – oui, toi aussi, Inari, car tes écrits y sont partiellement pour quelque chose – pour parvenir à ce résultat, mais je m'en suis rendu compte très récemment, au travail, où l'on m'a confié cette année quelques responsabilités. Oh, certes, il me reste encore à progresser dans cette voie, mais il est certain qu'avec votre aide, je parviendrai à accomplir ce chemin vers l'épanouissement de soi jusqu'à son terme. Alors, merci à toi, Inari, et merci à lui.