Ce blog est un assemblage de pensées, fruits de mes expériences et de mon vécu. On y trouve à la fois une part personnelle, sous forme de récit, et d'autres articles plus "hors du temps", à savoir réflexions, essais, poèmes, ou nouvelles... Peut-être que certaines choses sont un peu terre-à-terre, mais j'essaye ici de transmettre les sentiments de la façon la plus spontanée possible. L'objectif du blog est donc de partager quelques pensées "au naturel", probablement discutables, sans prétention, sur le malaise humain en général, mais aussi sur le bonheur, et enfin, des choses assez vastes telles que l'amitié, le mensonge, l'amour, la confiance, la tristesse, la nostalgie... Bonne lecture !

mercredi 16 décembre 2009

Premiers pas : expression

Directement arrivée sur ce jeu dont je vous parlais (Guild Wars), j'ai essayé de m'entourer rapidement... Faut dire, pourquoi mon hôte m'avait t-il inventée ? "Ta mission, si tu l'acceptes, Inari, est de me faire oublier l'ennui, oublier que j'existe." Hein ? Et c'est tout ? Donc en gros je m'amuse, je me fais des copains et je déconne avec eux, je glande à longueur de temps et c'est ça ma mission dans la vie ? Cool. Bon, les copains seront limités à Internet, mais croyez-moi, y'a une légion d'amis de qualité à s'y faire ! Et ouais, ma mission c'était ça, ne pas avoir de problèmes, effacer ceux qui existent mais pas en leur donnant solution, plutôt en laissant l'esprit se perdre dans de bons moments, occultant une réalité plus morose et ennuyeuse. Pas une super solution globale, mais je suis d'avis de dire que sur un court terme, il est impossible d'envisager de la solution à long terme.

Hum hum, et bien m'entourer ça n'a pas été très difficile, et de personnes de qualité je vous prie. Guidée par Marc dans un premier temps, je me fais rapidement remarquer dans les communautés du jeu. Fille, finlandaise, bonne joueuse, mature, peut-être même assez intelligente (du moins c'est ce qu'on admettra dans mon entourage), et surtout une bonne touche d'humour cynique. Ho, ils disaient ça car ils m'aimaient bien, hein, car ce cynisme, en réalité, était desfois bien cruel, de la moquerie acide, ardente, blessante et dirigée contre les plus fragiles et les plus incapables... Autant le dire, je n'étais pas une gentille... sauf pour mes proches ! Mais quand on est la princesse et que tout le monde nous admire, on peut se permettre de vilaines choses, les gens continueront à en rire, ou au moins, fermeront les yeux.

"T'es finlandaise ? Mais t'écris super bien français !". Heu... ouais, c'est vrai, mais j'ai pas envie de forcer mon hôte à écrire comme un demeuré pour ma crédibilité (et moi j'ai pas de mains)... "J'ai passé beaucoup de temps en France, c'pour ça !". Ouf, bien géré Inari ! Assez vite, l'anti-kikoololisme devient mon premier cheval de bataille : mort aux illettrés ! Si une finlandaise peut écrire comme il faut, un français devrait faire encore mieux non ? Ok, je triche un peu, mais ça personne n'était supposé le savoir à ce moment là... Et dès le début de l'aventure, je me lance dans un long journal parodique, dirigé contre les joueurs les plus immatures, voire décérébrés, un récit plein d'humour acide. Mon image commençait à se forger, ma personnalité se façonnait, mon entourage se créait... ça commençait bien !

3 commentaires:

  1. Mort aux illettrés,oui ^^ est-ce Inari qui se lance dans un journal parodique, ou toi-même ? Finalement, sa personnalité ressemble à la tienne, je pense... Seulement, porter son masque t'a aidé à te trouver. C'est ainsi que je conçois les avatars que l'on crée sur internet : comme des masques qui nous aident à jouer notre propre rôle.

    Quand tu dis que se plonger dans un univers imaginaire est un moyen de rejeter les problèmes de la vie quotidienne, il est vrai que le moyen en question ne fait que les rejeter temporairement : tôt ou tard il faut faire face, et parfois les retrouver après les avoir fuis les rend plus cruels, plus pesants. Tout en disant cela, Inari doit se rendre compte que si tu n'avais pas choisi cette solution, pourtant, elle n'existerait pas. Et si elle n'avais pas existé, aurais-tu eu cette prise de conscience-là ? Encore un paradoxe fascinant...

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  2. Au fait, le journal parodique. ^^

    http://journal-gw.blogspot.com/

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  3. Je te comprends sur ce point Inari (je parle du premier paragraphe :p).

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