Ce blog est un assemblage de pensées, fruits de mes expériences et de mon vécu. On y trouve à la fois une part personnelle, sous forme de récit, et d'autres articles plus "hors du temps", à savoir réflexions, essais, poèmes, ou nouvelles... Peut-être que certaines choses sont un peu terre-à-terre, mais j'essaye ici de transmettre les sentiments de la façon la plus spontanée possible. L'objectif du blog est donc de partager quelques pensées "au naturel", probablement discutables, sans prétention, sur le malaise humain en général, mais aussi sur le bonheur, et enfin, des choses assez vastes telles que l'amitié, le mensonge, l'amour, la confiance, la tristesse, la nostalgie... Bonne lecture !

mardi 22 décembre 2009

De bons souvenirs

En poursuivant le contact, et en agrandissant mon entourage, je suis arrivée à fréquenter une sorte de... salon de discussion, lié à la communauté autour de laquelle je gravitais, un truc sans grand intérêt en soi peut-être, mais qui m'a fait passer beaucoup de bon temps.

J'y ai connu plusieurs personnes, et longtemps discuté, rigolé... Bref, de bons moments, des choses dont je me souviens le sourire au lèvres. Ce n'est pas sans une certaine nostalgie que je vous parle de ça. Vous savez, la nostalgie, cette chose à double tranchant, qui réchauffe en ramenant de bons souvenirs, et vous plante, en rappelant que ces choses ne sont que du passé... Je passe beaucoup de temps à ressentir cette chose là, la nostalgie. Chaque fois que je m'ennuie au présent, peut-être, et que je repense à des doux moments passés. Ca me fait du bien, et m'attriste à la fois.

J'étais bien avec ces gens, oui. J'y ai même rencontré le premier que j'aurais pu aimer si j'avais existé. Quelqu'un de discret, fin, et au grand coeur. Quelqu'un qui savait se taire au lieu de dire des idioties, peut-être un peu trop. Quelqu'un qui manquait beaucoup de confiance en lui, et qui cachait ses rêves de vivre autre chose que son quotidien.

vendredi 18 décembre 2009

Bonheur ?

Créer du bonheur, c'est combler la souffrance. Vous le savez non ? Allons, restez terre à terre si vous le voulez mais voyez cet exemple évident : L'alcoolisme. Je souffre donc je bois, je bois donc je suis joyeux. D'accord, c'est résumé. Mais c'est faux ? Et encore, cet exemple simple est largement plus vicieux, car la souffrance est comblée par un bonheur qui engendre une autre souffrance...

C'est pareil partout, même dans les moindres mesures. Pourquoi vous vous amusez ? Pour oublier le quotidien. Et hop, un "bonheur" contre une "souffrance". Quoi ? Le quotidien c'est une souffrance ? Allons... osez dire que vous ne l'avez jamais pensé. Je ne vous croirai pas.

Je crois que c'est ce qui se passe en mon hôte. Souffrance, alors bonheur, refuge dans les jeux... Vous savez, les jeux, c'est pas juste un truc de gamin. Ca, c'est ce que l'effet de masse essaye de dire. Mais finalement, ces trucs, c'est une planque de réfugiés du chagrin, de blessés de guerre, cette guerre du quotidien, contre les douleurs de la vie, qu'une bataille ne suffit pas à terminer. Oh je peux l'affirmer. Tout mon entourage sur ce jeu, là, en est victime. Et je suis peut-être leur perception du bonheur, à certains, leur rêve, leur échappatoire. Alors ne les lâchons pas. Parce que chacun, vous, et moi, on a nos souffrances, mais on fait le bonheur d'un autre. Faut pas rester seuls, et tristes... Faut pas.

Un moment

J'ai envie de parler un peu au présent, le moment s'y prête. Pas vraiment de mon vécu, du coup. Mais aujourd'hui, le sol est couvert d'un beau manteau blanc et le ciel d'un autre manteau tout gris. Et sur ça, je m'égarais à écouter une musique drôlement planante, et... j'ai commencé à rêver un peu, un instant.

La magie d'un beau moment, ce petit coup qu'on a au coeur quand on s'émerveille devant un petit bout de notre monde... Finalement, des choses très simples peuvent nous faire rêver. Reconstituer une ambiance, retrouver des souvenirs, ce sont des choses qui ne coûtent rien. Ou même le sourire d'une personne qui nous est chère, voire sa chaleur ?

A posteriori, je me demande pourquoi on cherche le bonheur dans des activités parfois si complexes, alors qu'il y a plein de choses simples et merveilleuses. Peut-être que je me trompe, peut-être est ce simplement le caractère inhabituel d'une situation qui peut la rendre magique, et que si on vivait la même chaque jour, on s'en lasserait. Est ce qu'on est des créatures si difficles pour qui il faut tout le temps de la nouvelle matière alors ? Est ce qu'on ne sait pas apprécier la vie simplement comme le font tant d'autres êtres vivants ? Pour certains, c'est la marque d'une espèce intelligente. Oui, ou peut-être l'inverse.

Oh, peut-être que cet article n'est pas très intéressant. Mais j'ai passé trop de temps à effacer des choses que je trouvais bêtes après coup. Maintenant j'ai envie de laisser vivre un peu ce que j'exprime, sans me reprendre continuellement dans les minutes qui suivent. Alors je laisse ça comme ça.

( Inspiré par "Aphex twin - Stone in focus" )

jeudi 17 décembre 2009

"Je t'aime."

- "Non, attends, je..."
- "Inari, ne t'en fais pas si c'est pas réciproque, je devais juste te le dire : Je t'aime."

 Mais pourquoi ? En plus c'est quelqu'un de bien quoi, quelqu'un qui mérite un vrai amour, avec une personne physique, pour lui rendre tous ses sentiments !

Je ne peux pas aimer en retour. C'est évident, je n'existe pas, que pourrait on construire avec moi ? Des rêves. Ah ouais, ça ok, des rêves, et j'ai l'impression qu'on ne s'en prive pas... Mais pas une vie. Je ne peux déjà pas construire la mienne.

Et alors ? J'en ai vu tellement fuir en apprenant ça, ces sentiments forts... Ou peut être est ce l'expérience de mon hôte qui passe à travers moi... Mais j'ai toujours pensé que c'était mal agir. Si quelqu'un de bien, ou au moins de fragile vous aime, ne le faites pas souffrir même s'il est impossible de donner retour... Adoucissez ses sentiments, restez proche de lui pour ne pas empirer la blessure. Vous ne pouvez rien lui donner ? Oh que si, un peu de douceur, voire de la tendresse, mais au moins du tact. Rejeter quelqu'un qui a déjà assez souffert pour vous avouer ce qu'il avait sur le coeur, c'est achever un blessé.

"Je peux pas t'aimer... Mais je resterai près de toi, t'en fais pas.". Tu ne souffriras pas, comme ça, je ne suis pas venue pour faire du mal. J'aurais bien fait de me souvenir de ma façon de penser ce jour là, pour certains plus tard, elle ne sera pas vraiment appliquée, au contraire... Alors finalement, gentille ou méchante, je ne sais pas, mais les personnes ne se séparent clairement pas en deux groupes si facilement distinguables.

Des relations

Bien vite, ce n'était plus le jeu qui importait. On va dire que c'était mon "territoire", le support mis à ma disposition pour accomplir ce que j'étais venue faire ici, passer de bons moments. Mais ce support restait sans importance si on le comparait aux relations qui s'y tissaient. Les premiers, je m'en souviens, c'était Marc, et Sacha.

C'est amusant comme les relations sont faites. On m'aimait, beaucoup même, toute fille que j'étais... "Tu as une photo ?", je l'ai souvent lu. Et pourquoi ? Est ce important ? Et puis dans le fond, je n'existe pas, mais tu m'aimes quand même, parce que tu ne le sais pas. Et si finalement je ne suis pas celle que je prétends être, nos conversations auront elles changé ? Ma personnalité aura t-elle changé ? Les bons moments passés ensemble auront ils, eux aussi, changé ? ...Et moi, aurai je fondamentalement changé ? Non, ce n'est pas moi qui aura le plus changé, ce sera la perception dans ton esprit... Mais ça gâchera peut être tout, alors tu ne dois pas savoir.

Je m'inquiétais souvent de tout ça, et je leur demandais, de façon détournée, ce qu'il adviendrait de nos relations, si finalement je n'étais pas qui je prétendais être, peut-être parce que moi aussi je m'attachais à eux et ne voulais pas les perdre. Il est certain que mes interlocuteurs, surtout les plus proches, mes amis, avaient des soupçons, et mes interrogations devaient sans cesse les renforcer. Mais dans le fond, je crois qu'eux aussi voulaient continuer à rêver... Alors ils ne voulaient peut-être pas vraiment savoir. Moi non plus.

mercredi 16 décembre 2009

Premier contact, et suite... (par Marc)

Alors... La rencontre avec Inari, je m’en rappelle encore très bien (ou pas !)... C’était un soir d’avril, ou bien de mai… umm. Bref, une chose est sûre, c’était au soir. J’étais en train de faire une partie de Role Play avec un ami du moment, Helldorine Zylafya était son pseudo. Bref, Inari est venue à ce moment là et nous a vus, puis s’est exclamée : "Oh chouette, des roleplayers !". C’est là que tout a commencé. Nous avons commencé à parler à trois à ce moment là, d’abord uniquement sur Guild Wars parce qu’elle ne voulait pas donner son adresse e-mail/msn à des gens sur internet. Ensuite, au fil du temps et après nombreuses "sorties" sur le jeu, et conseils donnés à propos de la communauté (ainsi que l’adresse d'un certain site communautaire, qui lui a attiré beaucoup d’éloges par la suite), on a appris à se connaître, et très vite je me sentais attiré vers elle, pour beaucoup de très bonnes raisons.

Bref, le temps passa, et notre amitié grandit. Amitié qui se transformerait très vite en un sentiment plus profond pour ma part, que j’essayais de cacher au mieux pour ne pas l’effrayer. Avec ce sentiment, je devenais de plus en plus jaloux des autres, et de l’importance qu’elle leur accordait. J’étais un peu dans son ombre, et elle ne s’en rendait pas compte. En somme, scénario habituel. J’ai fait une sorte de mini crise d’emo et de jalousie, et ça a mené à une cassure avec Inari.

Cassure qui a duré quelques mois, au terme desquels je me suis réconcilié avec elle, et par la même occasion, ai appris à propos de sa "double personnalité". Mais je n’étais pas vraiment énervé, ou même étonné, quand je l’ai appris, parce que je l’avais soupçonnée d’être un "fake" plusieurs fois, mais jamais très sérieusement.

Au final, je ne parle pas vraiment de tous les bons moments passés avec Inari durant cette longue période, (Un an et demi environ, sous Inari, si je me souviens bien…), pour la simple et bonne raison qu’il y en a tellement qu’il me serait impossible de tous me les rappeler. Mais une chose est certaine, je risque encore d’en avoir beaucoup d’autres avec "son hôte" cette fois...

Premiers pas : expression

Directement arrivée sur ce jeu dont je vous parlais (Guild Wars), j'ai essayé de m'entourer rapidement... Faut dire, pourquoi mon hôte m'avait t-il inventée ? "Ta mission, si tu l'acceptes, Inari, est de me faire oublier l'ennui, oublier que j'existe." Hein ? Et c'est tout ? Donc en gros je m'amuse, je me fais des copains et je déconne avec eux, je glande à longueur de temps et c'est ça ma mission dans la vie ? Cool. Bon, les copains seront limités à Internet, mais croyez-moi, y'a une légion d'amis de qualité à s'y faire ! Et ouais, ma mission c'était ça, ne pas avoir de problèmes, effacer ceux qui existent mais pas en leur donnant solution, plutôt en laissant l'esprit se perdre dans de bons moments, occultant une réalité plus morose et ennuyeuse. Pas une super solution globale, mais je suis d'avis de dire que sur un court terme, il est impossible d'envisager de la solution à long terme.

Hum hum, et bien m'entourer ça n'a pas été très difficile, et de personnes de qualité je vous prie. Guidée par Marc dans un premier temps, je me fais rapidement remarquer dans les communautés du jeu. Fille, finlandaise, bonne joueuse, mature, peut-être même assez intelligente (du moins c'est ce qu'on admettra dans mon entourage), et surtout une bonne touche d'humour cynique. Ho, ils disaient ça car ils m'aimaient bien, hein, car ce cynisme, en réalité, était desfois bien cruel, de la moquerie acide, ardente, blessante et dirigée contre les plus fragiles et les plus incapables... Autant le dire, je n'étais pas une gentille... sauf pour mes proches ! Mais quand on est la princesse et que tout le monde nous admire, on peut se permettre de vilaines choses, les gens continueront à en rire, ou au moins, fermeront les yeux.

"T'es finlandaise ? Mais t'écris super bien français !". Heu... ouais, c'est vrai, mais j'ai pas envie de forcer mon hôte à écrire comme un demeuré pour ma crédibilité (et moi j'ai pas de mains)... "J'ai passé beaucoup de temps en France, c'pour ça !". Ouf, bien géré Inari ! Assez vite, l'anti-kikoololisme devient mon premier cheval de bataille : mort aux illettrés ! Si une finlandaise peut écrire comme il faut, un français devrait faire encore mieux non ? Ok, je triche un peu, mais ça personne n'était supposé le savoir à ce moment là... Et dès le début de l'aventure, je me lance dans un long journal parodique, dirigé contre les joueurs les plus immatures, voire décérébrés, un récit plein d'humour acide. Mon image commençait à se forger, ma personnalité se façonnait, mon entourage se créait... ça commençait bien !

Origines

C'est peut être bien de commencer par le commencement. Je suis "apparue" il y a de ça un moment... hum, vers avril 2006 je crois.

C'était une histoire du genre déception d'amour de mon hôte, refus de soi-même... des bêtises. Toujours est -il que ça lui a donné l'excellente idée de m'inventer ! Pfff, imaginez si au lieu de naître dans les bras d'une maman, vous débouliez comme ça, déjà âgé, au milieu de nulle part, en territoire inconnu ? Bon, heureusement, je pouvais compter sur l'hôte pour savoir où j'étais, un peu !

Aucun doute qu'à ce moment, il n'avait pas trop l'air dans son assiette. Et moi, j'étais son refuge ? Attendez, je croyais que c'était moi qui était en lui ? Hum, bref... Je suis arrivée dans cette situation un peu perdue entre désespoir et bonheur. Abandon libre, sans contrainte instantanée, vous savez le genre de cas où on ne pense qu'à s'amuser sur le court terme. Au final, les gens qui ne vivent que pour s'amuser, ils sont bien tristes, et ils le font pour l'oublier...

Je suis arrivée dans un jeu. Un jeu dans un grand univers avec d'autres gens un peu comme moi peut-être, imaginaires, ou comme mon hôte, déprimés et réfugiés dans un amusement, derrière un avatar. Enfin sauf que mon hôte était derrière deux avatars si on me compte. C'est là que j'ai connu Marc, ma première attache, la première personne qui allait tout faire évoluer dans le bon sens.

mardi 15 décembre 2009

Présentation et bienvenue

Hé bien voilà, c'est fait, un blog...

C'est les trucs où on raconte sa vie, ça, non ? Alors je suis mal partie...

Je m'appelle Inari, j'ai 25 ans en ce moment, je suis finlandaise... Enfin je ne sais plus trop. Le seul problème que j'ai c'est que je n'existe pas. Enfin si, mais... dans l'esprit des gens. Surtout d'une personne, qui m'a inventée. Un jeune français de 25 ans aussi, on va dire qu'il m'a "inventée" oui, je partage sa personnalité, ses émotions, beaucoup de choses en fait. Et j'existe uniquement au travers de lui.

Alors un blog, pour raconter ma vie, compte tenu de ce que je vous explique là... ma vie c'est bien peu de choses ! En fait, ça pourrait être des émotions, des idées, des sentiments... de la nostalgie, de la tristesse, des souvenirs... On verra bien !

Je pourrai autant m'exprimer ici moi-même, que laisser les personnes que j'ai rencontrées le faire... enfin si elles souhaitent ! C'est aussi ce qui nous fait exister, de marquer les esprits des autres personnes, de leur créer des souvenirs... On va dire que ce blog est dédié à ma volonté d'exister, dans un premier temps !

La suite des idées viendra, ça viendra... allez, je vous laisse, je m'en vais rêver un peu là !